Plus de 200 personnes se sont déplacées au Palais des congrès de Montréal ce matin pour écouter des spécialistes présenter de nouvelles données sur les dangers de la privatisation des services publics d’électricité. Chiffres à l’appui, les différents chercheurs démontrent que l’enlignement de la CAQ dans le secteur énergie augure mal d’un point de vue socioéconomique.
« Notre joyau collectif est en train d’être dilapidé indirectement. La mission d’Hydro-Québec a été dénaturée par la réintégration du privé dans le secteur de l’énergie et les citoyennes et citoyens du Québec n’en sortent pas gagnants. Hydro-Québec nous parle d’une transition juste, mais on peut rater la transition juste! » d’avertir Pierre-Guy Sylvestre, économiste et conseiller au SCFP.
Les participant(e)s qui venaient de divers syndicats, de partis politiques, de groupes environnementaux et de groupes communautaires ont écouté des intervenants de l’Institut de recherche en économie contemporaine, de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques et de Jean‑François Blain, analyste senior en énergie.
« En gros, les spécialistes nous confirment que le gouvernement brade au rabais notre capacité énergétique sans avoir fait une réelle planification pour le secteur. L’entêtement idéologique du gouvernement Legault favorise les acteurs du privé et ainsi dépouille les finances publiques des ressources nécessaires pour nos services publics », d’ajouter Pierre‑Guy Sylvestre.
Le colloque d’une demi-journée était organisé par le SCFP qui représente 16 000 personnes salariées chez Hydro-Québec.