Le SCFP-C.-B. et la section locale 1816 du SCFP (le syndicat du personnel de Pacific Blue Cross) lancent une campagne en vue d’élire des administrateurs progressistes au conseil d’administration du fournisseur d’avantages sociaux Pacific Blue Cross. Cette campagne fait suite à un conflit de travail qui traîne en longueur et qui a pour cause des demandes de concessions. C’est ce qu’a déclaré aujourd’hui le président du SCFP-C.-B., Paul Faoro.
« Il faut réclamer des comptes aux mauvais employeurs, explique-t-il, particulièrement à ceux qui exigent des concessions de la part de leurs travailleurs tout en se targuant d’être progressistes. Les membres du SCFP 1816 ont hâte de réclamer des comptes au CA de PBC qui a appuyé les revendications de la direction qui ont provoqué un lock-out de deux mois. »
« En soutenant cette stratégie antitravailleur, ajoute-t-il, le CA a dérangé de nombreux cotisants, en plus de mettre 600 employés à la rue pendant deux mois. C’est pourquoi les membres du SCFP et leurs partisans seront très nombreux à l’assemblée générale annuelle de PBC, le 13 décembre. »
Pacific Blue Cross (PBC) avait annulé son AGA pendant le lock-out pour la reporter au mercredi 13 décembre, 18 heures, au Westin Bayshore de Vancouver.
Selon Beth Miller, présidente du SCFP 1816, PBC avait annulé l’AGA du 7 septembre dès le lendemain du dépôt d’une résolution spéciale réclamant le retrait de sept membres du conseil d’administration.
« Il est grand temps d’élire un CA progressiste qui agira dans l’intérêt des cotisants et qui respectera le personnel », souligne-t-elle.
Ce conflit de travail marque le premier échec de négociations entre PBC et ses syndiqués. Le PDG de l’entreprise, Jan Grude, a fait l’objet de nombreuses critiques pour son approche conflictuelle et les demandes de concessions ayant entraîné le lock-out.
Pour confirmer votre présence à l’AGA, visitez la page qui lui est consacrée ici.