Des problèmes de qualité, des querelles juridiques et des coûts cachés mènent à la rupture du contrat de stérilisation du matériel chirurgical - Conférence de presse le 12 mai

PEMBROKE, Ontario – SteriPro (la société à laquelle l’Hôpital régional de Pembroke a confié en sous-traitance la stérilisation du matériel chirurgical) a admis et souligné dans ses propres mots récemment auprès de médias locaux de Pembroke que confier des tâches en sous-traitance comporte des risques.

Michael Hurley, président du Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario (CSHO), ainsi que Simone Burger, présidente de la section locale 1502 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), tiendront une conférence de presse le jeudi 12 mai  2016 à 9 h 30 au 380, rue Isabella, à Pembroke. Ils passeront en revue certains des renseignements divulgués par SteriPro et ce que suggèrent les « aveux révélateurs » de la société relativement à la transaction avec l’Hôpital régional de Pembroke.

Comme le contrat est gardé secret, seuls l’hôpital et SteriPro possèdent tous les détails concernant la façon dont les fonds publics sont utilisés, la façon dont les transactions sont structurées et ce qui a compromis ces transactions.

Un porte-parole de SteriPro a expliqué ce qui a mal tourné et pourquoi un contrat entre SteriPro et Trillium Health Partners a pris fin plus tôt que prévu, six ans avant la fin de la transaction : « Nous avons obtenu une importante somme d’argent de Trillium pour accepter cette entente de résiliation. »

« Nous croyons que des questions de qualité ont compromis le contrat avec Trillium. Maintenant, nous savons également que la résiliation d’une mauvaise entente a coûté cher à l’hôpital. L’hôpital de Pembroke n’a plus ce problème de qualité maintenant. Il devrait éviter à tout prix de tels problèmes et ne peut se permettre de tels coûts financiers », a dit Michael Hurley.

Un récent sondage auprès de la collectivité de Pembroke a révélé l’absence d’appui à la sous-traitance de la stérilisation des équipements chirurgicaux par l’hôpital de Pembroke. Soixante-quatorze pour cent des répondants ont déclaré qu’ils veulent que l’hôpital réexamine sa décision de confier en sous-traitance la stérilisation des instruments chirurgicaux. Près de 88 % des répondants ont dit que l’hôpital a pris la mauvaise décision en signant ce contrat. Quatre-vingt-quinze pour cent ont dit qu’ils estiment que l’hôpital a l’obligation de conserver les emplois à Pembroke autant que possible.

Renseignements :

Michael Hurley
Président, Conseil des syndicats d’hôpitaux de l’Ontario
 416-884-0770

Stella Yeadon
Communications du SCFP
 416-559-9300