Aujourd’hui, le président de la Division du transport aérien du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) s’est prononcé sur l’incident où WestJet a autorisé le chef de l’opposition, Pierre Poilievre, à utiliser le système de communication à bord d’un avion.
Wesley Lesosky a déclaré que WestJet a eu tort de prétendre que c’était l’équipage qui avait autorisé cette utilisation.
« Devant la réaction des Canadiennes et Canadiens sur Internet, certains appelant même à son boycottage, WestJet a tenté d’envoyer nos membres au pilori, dit-il. Pourtant, le personnel de cabine a suivi les consignes de la direction. Quand le patron ordonne de faire quelque chose, on n’a pas beaucoup d’options. »
M. Lesosky estime que l’utilisation du système de communication de l’appareil pour livrer un discours politique est inappropriée et enfreint les règles de Transport Canada, qui réservent l’usage de l’équipement d’urgence strictement aux membres de l’équipage.
« M. Poilievre prétend qu’il exerçait sa liberté d’expression, mais c’est ridicule, ajoute-t-il. Ce qu’il a fait est interdit par les règles de sécurité, et ces règles sont justifiées. »
« Nous prenons très au sérieux notre responsabilité en matière de sécurité des passagers et des passagères. Dommage que M. Poilievre et WestJet n’en font pas autant. »
« M. Poilievre devrait plutôt s’intéresser au travail non payé que doit faire le personnel de cabine, et nous laisser faire ce que nous faisons le mieux : assurer la sécurité de tout le monde à bord. »