Hier, le NPD a annoncé son retrait de l’entente de soutien et de confiance signée avec les libéraux en 2022. L’entente devait prendre fin dans huit mois, mais comme l’a précisé le chef du NPD, Jagmeet Singh : « Justin Trudeau a su montrer à de nombreuses reprises qu’il cédera toujours à la cupidité des entreprises. Les libéraux ont abandonné les gens. Ils ne méritent pas qu’on leur accorde une autre chance. »

L’arbitrage exécutoire imposé par les libéraux aux cheminots représentés par les Teamsters n’en est que le plus récent exemple.  

Au cours des deux dernières années, l’entente a contribué au plus important élargissement du filet de sécurité sociale de notre génération, ainsi qu’à des améliorations considérables apportées au Code canadien du travail. Grâce à Jagmeet et au NPD, la population canadienne bénéficie désormais des avantages suivants :

  • Dix (10) jours de congé maladie pour les travailleuses et travailleurs qui travaillent sous juridiction fédérale;
  • Un projet de loi fédéral anti-briseurs de grève;
  • Un projet de loi sur les services de garde et la garderie à 10 $ par jour (30 milliards de dollars sur cinq ans);
  • Des investissements supplémentaires dans les soins de santé publics (25 milliards de dollars sur dix ans);
  • Un régime d’assurance médicaments et une couverture pour les contraceptifs et les médicaments contre le diabète;
  • Le financement de soins dentaires (13 milliards de dollars sur cinq ans);
  • Des investissements dans la construction de logements (82 milliards de dollars sur dix ans).

Bon nombre de ces changements étaient des revendications de longue date du mouvement syndical. Ces améliorations n’ont été possibles qu’en raison du NPD, un véritable allié du mouvement syndical, qui a forcé les libéraux à respecter ses engagements.

Quant à lui, le Parti conservateur veut toujours investir moins dans la main-d’œuvre et davantage dans les réductions d’impôt des entreprises. Le chef conservateur Pierre Poilievre a signalé son intention d’éliminer des programmes et de réduire les investissements dans les services publics s’il forme le prochain gouvernement.

On ne peut pas laisser une telle situation se produire. On doit évoluer et non pas régresser. L’entente constituait une victoire pour les travailleuses et travailleurs, mais il reste beaucoup à faire. Le SCFP continuera à faire pression pour des politiques qui améliorent et élargissent les services publics, et on s’opposera farouchement à tout effort visant à supprimer ces nouveaux programmes qui profitent déjà à des millions de personnes au Canada. Alors que le coût de la vie est trop élevé, il est essentiel qu’on ait toutes et tous accès à des services de qualité lorsqu’on en a besoin.

Les élections sont primordiales pour déterminer si le gouvernement sera composé d’allié(e)s ou d’opposant(e)s à nos demandes de politiques favorisant les travailleuses et travailleurs. Les conservateurs ont promis de défaire presque tous nos accomplissements des dernières années. En élisant un plus grand nombre de néo-démocrates à la Chambre des communes aux prochaines élections, plus de personnes se battront pour défendre et renforcer nos réalisations.