Alors que Radio-Canada dénonçait hier une importante augmentation de la concentration de nickel dans l’air de la Basse-Ville de Québec, le Syndicat des débardeurs du port de Québec affirme qu’il y a de fortes chances que les travailleurs de remplacement au port de Québec soient en cause.
Rappelons que les débardeurs sont en lock-out depuis le 15 septembre 2022 et que depuis ce jour, la manipulation du nickel se fait par des travailleurs de remplacement ou des cadres qui ne sont pas formés.
« La technique de travail quand tu manipules une matière dangereuse comme celle-là, elle est primordiale. Elle est primordiale, car elle a un impact sur la production plus ou moins importante de poussière générée lors de l’opération. De plus, le fait que le surintendant soit forcé de travailler sur le transvidage, la surveillance n’est pas complète », d’expliquer Nina Laflamme, conseillère syndicale du SCFP.
Actuellement, le travail au port de Québec est accompli avec du personnel réduit de même qu’avec du personnel qui n’a pas la formation nécessaire. Maintenant, déplore le syndicat, ce sont les citoyennes et citoyens qui habitent le coin qui en subissent les conséquences.
« L’absence d’une loi anti-briseurs de grève au fédéral met à risque la population », conclut Nina Laflamme.