Chaque 28 avril, nous observons le Jour de deuil national en l’honneur des personnes tuées ou blessées au travail. Mais saviez-vous que le SCFP a joué un rôle déterminant dans la création de cette journée ?
En 1983, le directeur de la santé et de la sécurité au travail du SCFP, Colin Lambert, a eu l’idée d’une journée en l’honneur des personnes blessées ou tuées au travail. Cet ancien métallo et mineur de Sudbury en a fait la proposition au comité de santé-sécurité du SCFP, qui n’a pas tardé à se ranger derrière cette idée.
Au Congrès national du SCFP de 1984, les congressistes ont officiellement appuyé la suggestion du comité. Peu de temps après, en 1986, c’était au tour du CTC d’endosser l’idée.
Puis, travailleuses et travailleurs ont fait pression pour que les gouvernements reconnaissent le jour de deuil. En 1991, la Chambre des communes a adopté un projet de loi privé faisant du 28 avril le « Jour de deuil pour les personnes tuées ou blessées au travail ».
Aujourd’hui, cette journée d’action et de commémoration, dont le canari jaune est le symbole distinctif, est largement observée dans l’ensemble du mouvement syndical canadien.
Photo : Journal Le Leader, SCFP, avril 1987, p.8