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Le plus grand syndicat canadien demande aux provinces et territoires de s’opposer au gouvernement Harper et de collaborer avec les travailleurs de première ligne afin de défendre et de renforcer le réseau public de la santé.

Le Syndicat canadien de la fonction publique, qui représente plus de 615 000 travailleurs à travers le pays, condamne l’édit du ministre fédéral des Finances Jim Flaherty concernant les prochains transferts pour le financement de la santé.
  

« L’ultimatum “à prendre ou à laisser” qu’a adressé le ministre à ses collègues provinciaux et territoriaux constitue une trahison du réseau public de la santé, dans le but d’offrir des réductions d’impôt irresponsables aux sociétés, soutient Paul Moist, président national du SCFP. Cette tactique musclée étouffe toute chance de se pencher sur d’importants enjeux en santé et met en péril l’avenir de notre réseau public de la santé. »

Le SCFP milite pour que cessent les réductions d’impôt irresponsables aux sociétés, qui font fondre les revenus de l’État fédéral et menacent les dépenses essentielles dans les programmes sociaux, comme les transferts en santé.

« Les dépenses fédérales n’ont jamais été aussi basses en 40 ans, en termes de pourcentage du PIB, explique M. Moist. M. Flaherty peut bien répéter ad vitam æternam que “les dépenses en santé sont hors de contrôle”, c’est faux. Tout est une question de choix : voulons-nous continuer à donner aux entreprises des réductions d’impôt qui ne génèrent pas la croissance économique et les emplois promis ou préférons-nous investir dans notre réseau public de la santé qui en a tant besoin? »


Le SCFP, qui représente plus de 190 000 travailleurs de la santé, souhaite que les travailleurs de première ligne participent à la recherche de pistes pour renforcer le réseau public de la santé. « Les hôpitaux débordent, ce qui entraîne épidémies et erreurs médicales, dit M. Moist. Les travailleurs de la santé, surchargés et pas assez nombreux, suffisent déjà à peine à fournir les services de première ligne; l’approche de M. Flaherty ne fera qu’aggraver la situation. »
  

Le SCFP appuie les provinces et territoires qui ont demandé au gouvernement Harper de retirer sa décision unilatérale et d’entamer les négociations en vue du renouvellement des accords sur la santé. « La priorité numéro un des Canadiens est le renforcement de notre réseau public de la santé, rappelle M. Moist. Ça devrait être aussi celle du gouvernement. Les décisions idéologiques comme celle-ci n’ont aucune place dans cette discussion et ne peuvent que nuire à ce qui doit être fait. Notre réseau public est soutenable, mais il faut travailler ensemble et, en matière de priorités nationales, il faut faire les bons choix. »

Pour en savoir plus sur la position du SCFP en santé, visitez le scfp.ca/soins-de-sante.