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Le projet de loi C-391 qui vise à démolir le Registre canadien des armes à feu devrait être présenté au vote des députés à la Chambre des communes à la mi-juin. En décembre, l’exécutif national du SCFP adoptait une résolution réaffirmant son appui à ce registre et son opposition au projet de loi C-391. 

Le Comité permanent sur la sécurité publique est sur le point de terminer ses consultations publiques sur le projet de loi privé conservateur. Dans sa récente présentation devant ce comité, Paul Moist, président national du SCFP, déclarait : « Il est important que les députés sachent que maintes organisations représentant des centaines de milliers de Canadiens s’opposent à ce projet de loi. »

« Le SCFP en fait partie. Un de nos membres a été abattu dans la tuerie de l›École polytechnique. Cela, ainsi que le fait que nombre de nos membres sont des travailleurs de première ligne qui constatent de visu les effets de la violence contre les femmes et que plusieurs autres encore sont des intervenants de première ligne en situation de violence, comme les policiers et les ambulanciers paramédicaux. »

Pour défaire le projet de loi, il faut convaincre les 14 députés qui l’ont appuyé en deuxième lecture de voter contre cette fois-ci. 

Agissez maintenant
 
Faites savoir à ces députés que vous jugez irresponsable d’adopter le projet de loi C-391 et d’envoyer le Registre des armes à feu à la poubelle! Pressez-les de défaire le projet de loi et d’encourager leurs collègues du Parlement à les imiter. Ces politiciens, tout particulièrement, ont clairement besoin d’entendre le point de vue de leurs commettants.

Milo Murray, président du SCFP-Île-du-Prince-Édouard, a été patrouilleur de rue pendant 20 ans. Il affirme ceci : « Le Registre des armes à feu représente un outil précieux pour mon travail, qui consiste à assurer la sécurité des collectivités. L’enregistrement des armes à feu lie une arme à son propriétaire, ce qui responsabilise ces derniers. En tant que père, militant syndical et agent de police, je rejette le projet de loi C-391. »
M. Murray souligne aussi que :

  • carabines et fusils sont les armes à feu les plus souvent présentes dans les maisons
  • on compte deux fois plus de cas de violence conjugale et d’homicides entre conjoints avec armes d›épaule qu’avec armes de poing
  • les armes d›épaule sont cinq fois plus susceptibles d›être utilisées dans les suicides

Pour plus d’information sur cette initiative, veuillez contacter le site web du Congrès du travail du Canada.