La main-d’œuvre du Canton de Black River-Matheson, qui est en lock-out, a massivement rejeté l’offre imposée par le canton. Elle intensifiera ses efforts pour obtenir une entente équitable, a déclaré le SCFP 1490.
« On l’a déjà dit, et on le répétera », a ajouté Serge Bouchard, président du SCFP 1490. « On a tenu aussi longtemps pour une raison : on ne laissera pas le Canton s’en prendre à nos salaires, en particulier à ceux de la prochaine génération de travailleuses et de travailleurs. Par conséquent, on doit rejeter l’offre présentée lors du vote forcé. »
Le Canton a demandé un vote obligatoire sur son « offre finale » après 14 semaines de lock-out. Pourtant, selon le SCFP, celle-ci propose des salaires moins élevés pour les personnes nouvellement embauchées que les offres précédentes qui ont été rejetées. C’est la raison pour laquelle elle ne fera que compliquer le recrutement et le maintien de l’effectif. Les 14 membres du SCFP 1490 ont clairement indiqué que l’enjeu principal est celui de l’amélioration nécessaire des salaires en cette période de flambée du coût de la vie dans les communautés du Nord.
« Treize membres ont voté contre cette offre inacceptable », a expliqué M. Bouchard. « Ce rejet témoigne clairement de notre détermination et du soutien qu’on reçoit de la part de la population et des organismes communautaires. Ce n’est pas fini. Le 23 janvier, on se rendra à la prochaine réunion du conseil du canton pour faire savoir à nos représentant(e)s élu(e)s qu’il est temps de conclure une véritable entente. Une entente qui ne permettra pas de réaliser des économies sur le dos de la prochaine génération de travailleuses et de travailleurs. Une entente qui ne cherche pas à nous dresser les uns contre les autres. Une entente qui respecte et reconnaît le travail qu’on accomplit au sein de notre communauté. »