Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a réclamé et obtenu une rencontre avec le directeur général de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), M. Benoît Gendron.

C’est par la voix de son président, M. Patrick Gloutney, ainsi que de celles des président(e)s des syndicats représentant les chauffeurs(euses) d’autobus et employé(e)s de bureau du Réseau de transport de Longueuil (RTL), de la Société de transport de Montréal (STM) et de la Société de transport de Laval (STL) que cette demande avait été faite ce lundi.

La crise du financement des transports collectifs n’est pas étrangère à cette requête, puisque ces trois grandes sociétés de transport sont frappées de plein fouet par un manque criant de ressources.

Plusieurs estiment à 560 millions de dollars le trou budgétaire des sociétés de transport québécoises en 2023. Si rien n’est fait, ce déficit atteindra 900 millions de dollars en 2027, selon les mêmes sources.

L’objectif principal de cette rencontre vise donc à mieux comprendre les déclarations récentes de M. Gendron dans les médias quant aux changements qu’il compte apporter dans le transport collectif régional. Certains de ses propos ont contribué à créer de l’angoisse et de l’incertitude chez un grand nombre de syndiqué(e)s.

« Les usagers et usagères ainsi que nos membres travaillant dans les sociétés de transport risquent d’être les premier(ère)s à écoper de ce manque de financement. Déjà, on a observé à maints endroits des réductions de service. Les salarié(e)s commencent à être inquiet(e)s quant à l’avenir de leur emploi ainsi que de leurs conditions de travail », a déclaré Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.

Le SCFP considère que cette rencontre, prévue pour le 21 mars prochain, avec le DG de l’ARTM s’avérera bénéfique autant pour ses membres que pour la clientèle du transport collectif de la grande région métropolitaine.