À Windsor, plus de 600 paniers-cadeaux de l’Action de grâce seront distribués aux personnes et aux familles dans le besoin ce vendredi. Il s’agit d’une campagne caritative du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) en partenariat avec l’Association des banques alimentaires de Windsor-Essex.

Ces paniers ont été remplis par des membres du personnel municipal et des soins communautaires représentés par la section locale 543 du SCFP dans le cadre d’Operation Giveback, une initiative du syndicat qui en est à sa huitième année.

« Ce projet consiste à donner de la joie aux gens qui ont moins de chance que nous », raconte David Petten, président du SCFP 543. « Nous savons que beaucoup de gens sont incapables de célébrer l’Action de grâce avec leurs proches en raison de difficultés financières. Nos membres voulaient faire une différence en les aidant à célébrer cette fête. »

Les paniers de l’Action de grâce contiendront une dinde (pour les familles) ou un poulet (pour les personnes seules), des sacs d’épicerie et des sacs thermos réutilisables, ainsi que carottes, pommes de terre, oignons, farce, pommes et biscuits, plus un sac de bonbons pour les familles avec enfants.

La distribution se déroulera dans neuf endroits de la ville de Windsor, mais principalement au centre d’aide aux chômeurs (6955, promenade Cantelon, Windsor, Ont.), de 10 heures à 14 heures.

Ce don du syndicat intervient à un moment où les banques alimentaires de Windsor font face à une demande croissante tout en constatant une baisse des dons.

Notant l’insécurité alimentaire croissante dans la région de Windsor-Essex, M. Petten ajoute que, bien que les initiatives caritatives offrent un peu de répit, elles ne sont pas la solution à un problème systémique.

« La charité témoigne de notre désir d’aider les autres membres de la communauté. C’est merveilleux que de nombreux organismes et individus fassent don d’argent, de temps et d’efforts. Or, on ne résoudra pas l’insécurité alimentaire de manière significative par la seule générosité. Il faut que les gouvernements fédéral, provinciaux et municipaux la combattent par des politiques et des programmes qui s’attaquent aux inégalités de richesse afin d’atténuer la pauvreté. En tant que syndicalistes, nous sommes préoccupés par le dénuement croissant dans nos communautés. Nous continuerons à plaider en faveur des plus marginalisés d’entre nous. »