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Dans le cadre de l’Année de la santé et de la sécurité du SCFP, nous publierons au scfp.ca un portrait par mois pour mettre en valeur les efforts de nos militants en santé- sécurité au travail, célébrer nos victoires dans ce domaine et présenter les ressources en santé-sécurité accessibles à nos membres et à nos sections locales. Pour de plus amples renseignements

Tanya Paterson, une défenseure en santé et sécurité du SCFP dans le secteur de l’aviation parle des difficultés de négocier les clauses de santé et sécurité dans les conventions collectives : « Nous sommes à la table de négociation depuis plusieurs mois et nous privilégions les clauses de santé et sécurité pour cette ronde. »

« Nous devons ajouter une clause de santé et sécurité dans les conventions collectives afin d’informer les membres de leurs droits, car ils ont plus d’accès et sont plus susceptibles de parler de leur convention collective entre eux. Nous devons nous assurer que nos droits en matière de santé et de sécurité sont protégés et que les gouvernements ne les retranchent pas, comme ils l’ont fait avec les modifications récemment apportées à l’effectif de l’équipage à bord, et au droit de refus que nous avons connu en 2013 avec le gouvernement fédéral précédent. »

En tant que présidente de la section locale 4078 du SCFP (employés d’Air Transat à Vancouver), Tanya constate l’importance d’apporter des améliorations en santé et sécurité à la table de négociation. « La division aérienne lutte contre plusieurs enjeux depuis plusieurs années. »

Pour cette ronde de négociation, la composante d’Air Transat s’est concentrée sur la lutte contre les compressions de l’employeur et le maintien du nombre d’agents de bord dans l’avion. « Nous savons bien qu’une réduction du nombre d’agents de bord signifie une diminution de la sécurité et du niveau de service pour nos passagers, alors nous avons mis nos efforts sur le maintien du rapport d’un agent de bord pour 40 passagers. » Nous avons également travaillé pour obtenir une meilleure protection pour la santé mentale des agents de bord. « Dans toute la division aérienne, des périodes de repos plus longues sont requises à la suite d’un incident important, pour que les agents de bord aient assez de temps pour faire face au problème et le gérer afin de ne pas développer de TSPT ou d’autres types de problèmes de santé mentale », explique Tanya.

Il existe d’autres problèmes systémiques en ce qui concerne la capacité de participer au processus législatif en matière de santé et sécurité pour les comités de santé et sécurité du secteur aérien. Tanya remarque que dans toute l’industrie, « nous sommes très limités dans le travail que nous pouvons faire, car nous n’avons pas le temps de le faire [en travaillant]. C’est très frustrant, car contrairement aux autres secteurs, les agents de bord ne peuvent pas simplement être retirés de leurs fonctions pour effectuer leurs tâches au sein des comités. Nous avons besoin d’un processus distinct pour nos périodes de mise en disponibilité et de libération. Nous avons également besoin de faire en sorte que la structure du comité soit formalisée dans la convention collective afin de mieux définir le rôle des comités de santé et sécurité au travail et des comités de politiques de santé et sécurité pour qu’ils puissent fonctionner de manière efficace. »

Les militants de santé et sécurité du SCFP ne travaillent pas seulement pour l’avantage des membres du SCFP, ils créent aussi des environnements plus sécuritaires pour le public. Par exemple, les membres de la division aérienne, comme Tanya, continuent de lutter pour que la loi fédérale revienne au ratio qui se révèle le plus sécuritaire d’un agent de bord pour 40 passagers. Tanya et ses confrères et consœurs ont également travaillé fort pour obtenir des dispositions qui leur permettraient d’avoir de l’équipement de protection personnelle de base et de l’équipement ergonomique plus efficace et plus sécuritaire à bord des avions.

En tant qu’agente de bord pour Air Transat, Tanya est l’une des quelque 9 500 membres de la division aérienne du SCFP qui travaille chaque jour pour que nos vols se déroulent en toute sécurité. En plus d’être présidente de sa section locale, Tanya est vice-présidente régionale du conseil exécutif du SCFP en Colombie-Britannique, coprésidente du comité pour l’action politique de la division aérienne, et membre du comité national d’action politique.

Dans sa section locale, et au sein de la composante d’Air Transat du SCFP, Tanya continue de travailler avec le comité de politiques de la santé et de la sécurité. Elle se souvient de ses débuts à sa section locale. « La santé et la sécurité sont les domaines où j’ai vraiment découvert ma passion pour le travail syndical… Je me sentais très bien dans mes fonctions de représentante en santé et sécurité lorsque le président de la section locale m’a invitée à me joindre au comité. »

« Évidemment, nous devons lutter pour une législation qui fait la promotion de conditions justes, équitables et sécuritaires, mais nous ne sommes jamais certains si le gouvernement respectera sa promesse. Nous luttons depuis 10 ans pour conserver nos acquis et nous ne sommes pas capables d’en obtenir plus. Avec le nouveau gouvernement, nous espérons que les réductions imposées par le dernier gouvernement en matière de santé et de sécurité seront révoquées, que des améliorations seront apportées, et que la santé et la sécurité au travail en général deviennent une priorité. »