Dans le cadre de l’Année de la santé et de la sécurité au SCFP, nous publierons au scfp.ca un portrait par mois pour mettre en valeur les efforts de nos militants en santé-sécurité au travail, célébrer nos victoires dans ce domaine et présenter les ressources en santé-sécurité accessibles à nos membres et à nos sections locales. Renseignements additionnels.
« Nous avons le devoir de représenter les travailleurs temporaires et précaires », affirme Aman Cheema pour expliquer ce qui l’a motivé à participer à sa section locale et à sa division provinciale. M. Cheema souhaitait rendre son milieu de travail et sa communauté plus sains et plus sûrs. Et ce jeune travailleur membre du SCFP 402 (Ville de Surrey, C.-B.) s’efforce de concrétiser cette vision au quotidien.
« Nous avons quelques nouveaux employés qui viennent de commencer à faire le quart de nuit, explique-t-il, et je sais qu’ils vivent des difficultés, mais ils refusent de parler. Ils ont peur pour leur emploi, parce qu’ils n’ont pas un poste à temps plein. C’est mon devoir, comme celui de tout employé à temps plein, de parler à leur place. »
Pour donner confiance aux jeunes travailleurs afin qu’ils s’expriment, il faut, entre autres, leur faire comprendre leurs droits, avant même qu’ils arrivent sur le marché du travail. C’est pourquoi Aman Cheema participe à la campagne Alive after 5 de la Fédération du travail de la C.-B. Cette campagne fait des présentations dans les écoles secondaires de la C.-B. pour expliquer aux étudiants les lois en matière de santé et de sécurité au travail, les trois droits fondamentaux de tout travailleur et les droits des travailleurs en matière d’accidents au travail.
« En arrivant en classe, raconte M. Cheema, nous expliquons aux élèves ce qu’est un syndicat et nous leur expliquons que leurs enseignants font partie d’un syndicat, question de donner une image plus positive. »
Au cours de son exposé, Aman essaie de connecter son public à la problématique. En parlant des statistiques sur les accidents de travail chez les jeunes, il leur dit : « Ça veut dire l’un de vous, dans cette classe, ne retourne pas auprès des siens aujourd’hui. » « En termes aussi concrets, ça leur parle », confirme-t-il.
« J’aurais aimé savoir qu’on peut refuser d’effectuer un travail dangereux, poursuit-il, et qu’on a le droit de savoir qu’on ne peut pas être puni pour avoir refusé une tâche dangereuse. Rien ne peut vous arriver ; ce serait contraire à la loi. »
À 31 ans, Aman Cheema est déjà secrétaire-archiviste de sa section locale et membre de quelques comités du SCFP-C.-B. « Je n’en serais pas là sans l’appui de ma section locale, de mon exécutif, de mon président et du SCFP-C.-B. », souligne-t-il en parlant de l’aide qu’on lui apporte pour devenir un jeune militant syndical en santé-sécurité au travail.
Avec ce soutien et le savoir, les compétences et les habiletés qu’il a acquis en cours de route, Aman sert de personne-ressource pour les jeunes et les nouveaux travailleurs de sa section locale. Et son parcours syndical ne fait que commencer !
Consultez ces documents sur la santé et la sécurité au travail :