St. Johns – Terre-Neuve-et-Labrador a besoin d’investissements publics – et non d’une réduction des dépenses – pour traverser la tempête occasionnée par la chute dramatique du prix du pétrole. C’est le message qu’a transmis le SCFP-T.-N.-L. au premier ministre et à sa ministre des Finances dans le cadre des consultations préliminaires au budget 2016.

« Comme l’a dit le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau, lui aussi libéral, la bonne approche consiste à investir dans l’économie, rappelle le président du SCFP-T.-N.-L. Wayne Lucas. Et les électeurs terre-neuviens ont permis aux Libéraux de Justin Trudeau de balayer notre province aux dernières élections fédérales, sur un programme prônant le financement d’un déficit. »

« Le SCFP appuie le développement de communautés saines et actives comme d’économies locales fortes, ajoute-t-il. L’atteinte de ces objectifs passe par un budget provincial qui investit dans la population et les services publics. »

Voici les autres faits saillants du mémoire déposé par le SCFP :

  • Le nombre de postes dans le secteur public terre-neuvien n’a jamais été aussi bas.
  • La valeur des services publics est phénoménale.
  • L’investissement dans les garderies fait croître l’économie et la population active.
  • Les PPP (partenariats public-privé) font augmenter les coûts.
  • On peut accroître les revenus du gouvernement en modifiant le régime fiscal.
  • T.-N.-L. a besoin que le fédéral soutienne le système de santé.

« Si le premier ministre veut réellement venir en aide à l’économie, ajoute M. Lucas, il doit consacrer plus d’argent à l’éducation préscolaire. Les économistes confirment que les garderies font multiplier les investissements. Chaque million de dollars que dépense la province dans les garderies fait grimper le PIB de plus de deux millions. »