Des agent(e)s de bord de partout au Canada représenté(e)s par le SCFP se rendront sur la Colline du Parlement le mardi 16 septembre pour réclamer d’urgence à Ottawa des mesures concrètes pour mettre fin au travail non payé dans le secteur du transport aérien canadien.
Le récent conflit de travail chez Air Canada, qui portait sur le recours de la compagnie aérienne au travail non payé, a mis cette pratique abusive sous les projecteurs. Au Canada, les agent(e)s de bord travaillent en moyenne 35 heures par mois sans rémunération. Ces heures de travail sont consacrées à des tâches essentielles liées à la sécurité, notamment les contrôles de sécurité avant le vol, les urgences à bord, l’aide aux passagères et passagers ayant des besoins particuliers, l’embarquement, le débarquement et les retards au sol.
« Le travail non payé est un problème systémique qui nécessite une solution systémique », a déclaré Wesley Lesosky, président de la Division du transport aérien du SCFP, qui représente plus de 20 000 agent(e)s de bord de 11 compagnies aériennes au Canada. « Les agent(e)s de bord ne devraient pas avoir à négocier — ou à faire la grève — pour obtenir un droit dont tous les Canadiens et Canadiennes bénéficient déjà : être payé(e)s pour tout leur temps au travail. Le gouvernement fédéral doit agir sans délai pour mettre fin à cette pratique abusive. »