Les membres du SCFP de Black River-Matheson, en Ontario, sont en grève depuis que leur employeur a tenté de leur imposer un contrat. Luttant pour la prochaine génération de travailleuses et travailleurs municipaux, les grévistes refusent d’accepter un contrat qui n’a pas été négocié de bonne foi. Le maire et le conseil de Black River-Matheson leur a réservé un traitement scandaleux en leur interdisant, ainsi qu’à L’ENSEMBLE des membres et employé(e)s du SCFP, d’accéder à des établissements municipaux, en embauchant des briseurs de grève et en les menaçant même de les faire arrêter pour avoir exercé leur droit de grève en toute légitimité.
Cette section locale, de petite taille mais d’importance colossale, a besoin de notre soutien. Prenez un moment et envoyez une lettre au maire et au conseil de Black River-Matheson pour leur rappeler que le SCFP ne représente pas seulement ces quelques grévistes qui bravent le froid, mais plus de 740 000 travailleuses et travailleurs d’un bout à l’autre du pays. Et nous gardons l’œil ouvert. Ce qui fait du tort à une personne en fait à toutes. Dites au maire Bender et au conseil municipal de revenir dès maintenant à la table de négociation.
Être solidaires, c’est nous nous soutenir mutuellement, peu importe notre division ou notre secteur. En inondant le conseil de Black River-Matheson de lettres provenant de partout au pays, les membres du SCFP enverront un message à tous nos employeurs : nous faisons front commun pour protéger nos droits. Notre force, c’est notre unité. Manifestez votre solidarité dès maintenant!