En réaction à la demande de révision judiciaire déposée par le SCFP à la Cour supérieure de justice, le Canton de Black River-Matheson essaie de faire passer les grévistes pour des intimidateurs, une tentative intentionnelle de distraire et de désinformer, affirme le SCFP 1490.
« Je ne peux pas vous dire à quel point il est décevant non seulement d’être menacé de criminalisation, mais aussi d’être présenté comme intimidant alors que tout ce qu’on fait, c’est exercer notre droit de grève », a déclaré Serge Bouchard, président du SCFP 1490. « Il s’agit tout simplement d’une tentative désespérée d’attaquer notre intégrité, mais ça ne fonctionnera pas. »
Dans une lettre aux résident(e)s, Chris Wray, directeur général, Cassandra Child, secrétaire trésorière, et James Mousseau, directeur des infrastructures, écrivent : « L’intimidation et le harcèlement de certains membres du syndicat à l’égard du personnel de la municipalité sont inacceptables et inappropriés. Nous demandons aux membres du SCFP de mettre un terme à ces pratiques et à ce programme en provenance de Toronto et d’ailleurs ».
« Ce sont des allégations vagues et sans fondement, et, franchement, je ne suis même pas sûr de ce à quoi elles font référence, a déclaré Serge Bouchard. Tout comme on a le droit de faire la grève et de faire du piquetage, les membres du SCFP de toute la province, et même du pays, ont le droit de se joindre à nous. C’est un moyen éprouvé de manifester sa solidarité et son soutien. »
Cette évolution fait suite à la requête légale du SCFP, qui a été signifiée à la municipalité le 12 mars. La Cour supérieure de justice doit maintenant déterminer si, entre autres choses, l’avis d’interdiction d’entrée émis par la municipalité, qui s’applique à tous les membres et employé(e)s du SCFP au Canada, viole les droits protégés par la Charte des membres et employé(e)s du SCFP.