Les troubles de santé mentale étant en hausse depuis la pandémie, surtout chez les travailleurs de première ligne, l’annonce par le NPD de l’Ontario de l’introduction de soins de santé mentale universels est exactement ce dont les Ontariens ont besoin, selon le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) Ontario.
« Les Ontariens n’auraient jamais dû avoir à payer de leur poche pour se prévaloir du soutien en santé mentale dont ils ont besoin, pas dans le meilleur des cas et certainement pas pendant cette pandémie extrêmement perturbatrice et stressante », de dire Fred Hahn, président du SCFP-Ontario. « La pandémie a été difficile pour tous les Ontariens, en particulier pour les travailleurs de première ligne comme les membres du SCFP-Ontario qui ont subi, vague après vague, les horribles répercussions de la COVID sans les soutiens nécessaires parce que les conservateurs de Doug Ford n’ont pas investi. La santé mentale fait partie des soins de santé et, en Ontario, ceux-ci devraient être universellement accessibles et publics. S’assurer que tous les Ontariens qui ont besoin du soutien de psychothérapeutes, de psychologues, d’infirmières et de travailleurs sociaux sont couverts en cette période d’inflation historique est une mesure sensée et désespérément nécessaire ».
L’annonce, qui fait suite aux rapports selon lesquels un Ontarien sur quatre a cherché de l’aide en matière de santé mentale ou de toxicomanie pendant la pandémie, garantit que le counseling et la thérapie seront couverts par la carte du Régime d’assurance-maladie de l’Ontario (RAMO), les services de santé mentale financés par les deniers publics étant élargis et plus accessibles.
Le SCFP-Ontario considère qu’il s’agit d’une étape importante qui répond aux compressions de plus de deux milliards de dollars des dépenses prévues en santé mentale par les conservateurs de Doug Ford.
« Ce n’est qu’une raison de plus pour que Doug Ford fasse ses valises le 2 juin et pour élire un gouvernement néo-démocrate », a déclaré M. Hahn.