Les membres du SCFP 108, le syndicat des employées et employés municipaux de la Municipalité régionale d’Halifax (MRH), ont été choqués et bouleversés par l’instruction qui leur a été donnée, le matin du 18 août, de retirer les abris utilisés par les personnes sans domicile. « Nos membres tiennent à ce que le public sache qu’ils s’opposaient à l’enlèvement des refuges, comme auparavant », a déclaré le président du SCFP 108, Scott Chetwynd.
« Aux premières heures du mercredi 18 août, les cols bleus de la Municipalité régionale d’Halifax ont reçu l’ordre de la direction de démonter les abris et de retirer, emballer, étiqueter et ranger les effets personnels, raconte-t-il. Cela s’est produit dans les propriétés municipales, dont le parc de la Paix et de l’Amitié, l’ancienne bibliothèque de Halifax, les Communes et d’autres lieux. »
« Cette décision est venue de la direction, dans le plus grand secret. Le personnel et le syndicat n’ont pas été prévenus. »
« Avant le 18 août, la direction de la MRH avait assuré à nos membres qu’elle n’ordonnerait pas le démantèlement des abris. La directive reçue mercredi nous a tous et toutes choquées. »
« De plus, le personnel a affronté des conditions dangereuses tout au long de la journée, sans formation adéquate. Beaucoup nous ont dit être traumatisés par les événements. Les gens ont du mal à comprendre pourquoi leur employeur les a placés dans une situation aussi controversée, mal planifiée et dangereuse. »
« Nous informons nos membres de leur droit de refuser un travail dangereux et nous avons contacté la direction de la MRH, y compris son directeur municipal Jacques Dubé. Nous avons demandé que nos membres soient retirés des conditions dangereuses et immédiatement escortés en lieu sûr. La direction n’a pas répondu. À notre avis, cela en dit long sur l’importance qu’accorde la municipalité à la sécurité du personnel. »