Les Néo-écossais verseront des millions de dollars à des entreprises de consultation pour qu’elles nous disent si un PPP est le meilleur choix pour l’hôpital QEII, même si les gouvernements provinciaux de l’Ontario, de la Colombie-Britannique et du Québec ont déjà appris à leurs dépens que les hôpitaux en PPP coûtent plus cher que ceux qui sont construits de manière traditionnelle.
« Ce n’est pas logique de nous lier les mains dans des ententes secrètes qui nous soumettent à l’augmentation des coûts à long terme des PPP pendant 30 ans ou plus, a dit McFadgen. C’est comme utiliser une carte de crédit pour payer le projet. »
« Abordons-le plutôt de la bonne façon. Gardons le financement, la propriété et la gestion de l’hôpital dans le secteur public. »
« Les PPP ne sont pas un partenariat. Il s’agit de privatisation, et ce sont les sociétés privées qui tiennent toutes les cartes », a dit McFadgen.
« En utilisant l’entreprise privée pour gérer notre infrastructure publique, nous léguons la dette aux générations futures. Le gouvernement McNeil en est très conscient, puisque nous payons maintenant 86 millions de dollars pour « racheter » nos écoles en PPP, après avoir payé pour elles pendant vingt ans. »
« Demandez-vous si vous souhaitez que vos petits-enfants versent des millions de dollars pour racheter nos hôpitaux, après avoir passé vingt ans à les payer, » demande McFadgen.
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