Aujourd’hui, l’exécutif du SCFP-N.-B. s’est prononcé unanimement en faveur de se joindre à l’opposition croissante aux centres de prélèvement de plasma à but lucratif.
« Victor Boudreau doit empêcher l’ouverture de centres privés à but lucratif, a déclaré le président du SCFP-N.-B., Daniel Légère. À titre de ministre de la Santé, il a la responsabilité de protéger et de promouvoir notre système bénévole de dons de sang. Il devrait soutenir le travail de la Société canadienne du sang (SCS) au lieu de subventionner ses concurrents. »
Le SCFP représente une centaine de travailleurs de la SCS et de professionnels de la santé au Nouveau-Brunswick, par l’entremise de ses sections locales 1655, 3728 et 2069. Ces personnes travaillent aux collectes de sang et de plasma.
« Au nom de nos membres et de l’intérêt de la population, ajoute M. Légère, le SCFP-N.-B. se prononce publiquement contre la pratique dangereuse et contraire à l’éthique qui consiste à rémunérer les donneurs de produits sanguins. »
Le SCFP-N.-B. a écrit au ministre pour lui recommander les actions suivantes :
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déposer un projet de loi qui interdirait la rémunération des donneurs de sang, comme l’ont fait l’Ontario et le Québec ;
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collaborer avec la Société canadienne du sang pour élaborer une stratégie nationale d’autosuffisance en plasma par l’élargissement de la base de donneurs, comme le recommande l’Organisation mondiale de la santé ;
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doter le Nouveau-Brunswick d’une loi similaire à la Loi sur le don de sang volontaire de l’Ontario pour faire cesser définitivement les dons de sang rémunérés au Nouveau-Brunswick.
Le SCFP-N.-B. appuie pleinement les efforts de BloodWatch.org, un organisme sans but lucratif qui plaide en faveur d’un système sûr, volontaire et public d’approvisionnement en sang au Canada, et il exhorte le ministre à rencontrer cet organisme rapidement.