Plusieurs provinces, dont le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse, le Québec et Terre-Neuve-et-Labrador, disent qu’elles ont besoin de réduire le financement des services publics pour éliminer leur déficit en raison du coût élevé du service de la dette.
Or, cette affirmation n’est pas démontrée dans les faits. Au contraire, en pourcentage du PIB, les frais d’intérêts des dettes provinciales sont à un niveau plancher record, ou près de celui-ci.
Actuellement, toujours en pourcentage du PIB, les gouvernements provinciaux paient en moyenne moins de la moitié des frais d’intérêts sur la dette que ce qu’ils versaient il y a 20 ans. Cela est en partie attribuable aux coûts d’emprunt qui s’approchent aussi des niveaux planchers record.
Comme les taux d’intérêt devraient rester anémiques pendant encore un certain temps, les gouvernements devraient donc investir pour stimuler l’économie, au lieu d’effectuer des compressions dans les services offerts à la population.