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OTTAWA – Le 13 mai dernier, environ 314 membres du personnel d’entretien d’Aramark affectés à l’Hôpital d’Ottawa ont eu droit à une surprise peu commune : les services qu’ils fournissent ont été ramenés à l’interne, ce qui fait d’eux des employés de l’hôpital. Cette décision ravit la section locale 4000 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représente le personnel de l’Hôpital d’Ottawa.

Partout au pays, les établissements de soins de santé ont sabré leurs budgets d’entretien dans les années 90. C’est pourquoi, en 2002, l’hôpital avait accordé à Aramark le mandat de lui fournir des services d’entretien. Lorsqu’on conjugue entreprise privée et services en santé, on obtient souvent des salaires bas, de piètres conditions de travail et une formation inadéquate. Il y a de quoi se demander si ces entreprises sont en mesure d’offrir des services de qualité. Près d’une décennie plus tard, à la fin de 2011, l’hôpital a proposé au syndicat de ramener ces employés à l’interne.

« Le contrôle des infections commence par un hôpital propre, explique Rob Driskell, délégué syndical en chef du SCFP 4000. Or, lorsque l’entreprise privée se soucie uniquement de sa marge bénéficiaire, les normes de nettoyage piquent du nez et on voit se répandre des maladies virulentes. Évidemment, lorsque l’employeur nous a soumis l’idée de ramener l’entretien à l’interne, nous avons été immédiatement d’accord. Cette solution procure une meilleure sécurité d’emploi à nos membres. De plus, l’employeur aura des comptes à rendre et, au final, les patients auront droit à de meilleurs soins. Tout le monde est gagnant. »

Nous félicitons l’Hôpital d’Ottawa qui a su reconnaître l’importance des services que nous prodiguons et en faire sa priorité.

Le SCFP 4000 représente des travailleurs des soins de santé dans divers établissements est-ontariens, dont l’Hôpital d’Ottawa.