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Ottawa –L’Accord sur la santé renouvelé doit d’abord et avant tout chercher à renforcer le réseau public de la santé, soutient le Syndicat canadien de la fonction publique, le plus important syndicat canadien. Le SCFP demande au gouvernement fédéral de négocier avec les provinces et les territoires un nouvel accord sur dix ans qui prévoira un financement stable et adéquat des soins de santé publics.          

« Le but premier de l’accord renouvelé doit être de défendre et d’améliorer notre réseau public, affirme Paul Moist, président national du SCFP. Ce réseau constitue l’outil le meilleur et le plus équitable pour que tous les Canadiens reçoivent les soins dont ils ont besoin. »

Le SCFP représente plus de 190 000 travailleurs du réseau public de la santé à travers le pays. Afin de partager leur expertise en soins publics, des membres du SCFP appartenant au secteur des soins de première ligne se sont joints, aujourd’hui, à la Coalition canadienne de la santé, pour une série de rencontres avec des députés.

« Nous ne faisons pas que pointer les problèmes : nous discutons de solutions pratiques et efficaces avec les députés, déclare Karen MacKenzie, travailleuse de la santé en Nouvelle-Écosse et coprésidente du Comité national sur les questions de santé du SCFP. Nos membres sont au front, jour après jour, à fournir aux Canadiens des soins publics de qualité. Nous savons, par expérience, que la santé n’est pas qu’affaire de coûts : c’est un investissement dans les gens. »

Le SCFP presse les députés fédéraux d’appuyer le réseau public de la santé et d’aider les membres du SCFP à améliorer les soins publics.

« La privatisation n’est pas la bonne solution aux problèmes que connaît notre réseau de la santé », soutient Rose Streick, travailleuse de la santé et membre du SCFP-Manitoba. « Il faut promouvoir des solutions publiques axées sur la fourniture de soins de qualité à tous les Canadiens, au lieu de permettre aux multinationales d’engranger plus de profits. »

Le SCFP milite pour une indexation du financement de la santé d’au moins six pour cent, dans le cadre d’un Accord sur la santé renouvelé pour dix ans. Le syndicat demande aussi une application plus stricte de la Loi canadienne sur la santé, en particulier : le bannissement des frais d’utilisateur et accessoires facturés aux patients; une stratégie nationale pour la réduction des infections nosocomiales; une réforme des soins primaires dont le financement et les règles seraient fondés sur le modèle de santé communautaire; et la mise en place d’un régime national d’assurance-médicaments.

Pour en savoir plus sur la solution que propose le SCFP pour renforcer le réseau public de la santé et ce que devrait inclure le nouvel Accord sur la santé, consultez le scfp.ca/soins-de-sante.