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Ottawa – La course à la chefferie qui s’annonce au Nouveau Parti démocratique du Canada ne doit pas s’égarer dans les faux débats, avertir Paul Moist, néodémocrate de longue date et président national du plus gros syndicat canadien.

M. Moist, qui représente plus de 610 000 membres du Syndicat canadien de la fonction publique, a publié aujourd’hui une mise au point pour répondre aux récents commentaires sur le rôle passé et futur des syndicats au NPD, un parti fondé par le mouvement ouvrier canadien, et dans le choix de son prochain chef.

« C’est un faux débat, dit M. Moist dans sa déclaration. Le vote des syndicats n’a pas plus de poids que les autres dans une course à la chefferie du NPD. Au congrès de Québec, en 2006, nous avons amendé la charte du parti pour nous assurer que le rôle des syndicats se limite à leurs structures et à leurs membres, ainsi que pour assurer le principe un membre, un vote dans le processus d’élection d’un chef. Ces faits ont été oubliés au cours de la dernière semaine. »

M. Moist demande que la course à la chefferie se concentre sur l’alimentation d’un débat ouvert et transparent, sur les idées et une vision d’avenir du parti, et non pas sur des questions vides de sens.

« Le syndicalisme au sein du NPD revêt une réalité profonde et pleine de sens, écrit M. Moist. [Cette réalité] parle d’une vision partagée dans des enjeux fondamentaux, comme l’universalité des soins de santé, l’enseignement public et l’engagement envers la paix et la justice sociale, à l’échelle locale, nationale et internationale. » 

Pour en savoir plus:

Greg Taylor
Relations de presse du SCFP
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