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Le SCFP continuera à collaborer avec le Congrès du travail du Canada afin d’obliger le gouvernement Harper à bonifier le Régime de pensions du Canada (RPC) comme il avait promis de le faire, affirme le président national Paul Moist.

Après la rencontre des ministres fédéral et provinciaux des Finances du 20 décembre, Paul Moist a dénoncé la mauvaise foi du ministre des Finances Jim Flaherty. 

« Renoncer à la bonification du RPC en faveur d’un système de retraite collectif privé est mauvais pour les Canadiens, mais excellent pour les banques, les compagnies d’assurance et l’industrie des fonds mutuels, selon M. Moist. Le régime de retraite collectif proposé par M. Flaherty ne répond pas aux véritables besoins des Canadiens qui sont incapables d’épargner pour la retraite. Le régime n’exige même pas que les employeurs cotisent, ni qu’ils assument leurs responsabilités en matière de financement des besoins de retraite de leurs travailleurs. »

« Il ne fait qu’ouvrir la porte à l’industrie des fonds mutuels qui pourra à sa guise exploiter les Canadiens en imposant les frais d’administration les plus élevés au monde », ajoute Paul Moist.

Un récent sondage SCFP/Environics montre que de nombreux Canadiens ne cotisent pas à un REÉR parce qu’ils n’ont pas l’argent pour le faire.

« La bonne nouvelle, précise M. Moist, c’est que la plupart des provinces pensent qu’une bonification du RPC est la meilleure façon d’aider les Canadiens à épargner pour la retraite – et ont houspillé le gouvernement fédéral pour sa duplicité de dernière minute. »

« Nous avons maintenant de belles occasions de travailler avec des leaders politiques provinciaux pour faire pression sur le fédéral afin qu’il respecte sa promesse en matière de bonification du RPC », conclut Paul Moist.