Message d'avertissement

Attention : cette page est tirée de nos archives. Il se pourrait que notre site Internet contienne des informations plus récentes sur ce sujet. Pour le savoir, utilisez notre moteur de recherche.

« Notre système national de régimes de retraite est en crise », a déclaré Paul Moist à un auditoire rassemblé à un petit déjeuner de travail à Saskatoon cette semaine. Plus de 200 membres étaient réunis pour le congrès de la division du SCFP-Saskatchewan.

« Tous les Canadiens devraient pouvoir compter sur un revenu adéquat et stable à leur retraite, a affirmé M. Moist. Mais partout au pays, un nombre croissant d’entre eux craignent de manquer d’argent lorsqu’ils cesseront de travailler. »

Paul Moist croit que plusieurs facteurs contribuent à modifier les conditions de retraite pour cette génération, et pour la prochaine, qui quittera bientôt le marché du travail. D’abord, une vague de baby boomers retraités accroîtra la pression sur le système de pensions du Canada. Ensuite, la crise économique a considérablement affaibli les épargnes de beaucoup de Canadiens. En même temps, certaines entreprises abandonnent carrément leurs régimes de retraite, ou passent à des versions inférieures.

« Environ 70 pour cent des membres du SCFP sont couverts. Notre objectif ultime, c’est que tous nos membres aient accès à des régimes de retraite adéquats et que ceux qui en ont de bons puissent les conserver. »

Pour M. Moist, la meilleure façon de remédier à la crise est de renforcer le Régime de pensions du Canada. « En doublant les prestations du RPC, on permettrait aux travailleurs de toucher jusqu’à 50 pour cent de leur salaire moyen, et à 93 pour cent des Canadiens qui contribuent au RPC de recevoir des prestations, explique-t-il. Nous pouvons également adopter de meilleures lois pour protéger les régimes de retraite existants contre les faillites, les investissements à haut risque et la sous-capitalisation des employeurs. »

« La sécurité à la retraite n’est pas un enjeu limité au secteur public ou aux syndicats, précise Paul Moist. En effet, 35 pour cent seulement des travailleurs canadiens ont un régime de retraite au travail. Et, dans le secteur privé, seul un travailleur sur cinq est couvert. Les gouvernements, les syndicats et les employeurs doivent travailler ensemble pour qu’un plus grand nombre de Canadiens puissent prendre leur retraite dans la
dignité. »

Dans le cadre de la campagne nationale du SCFP sur les régimes de retraite, Paul Moist rencontrera les membres, les médias, les élus et les groupes d’intérêt de tout le pays pour les sensibiliser à la crise qui se dessine dans le secteur des régimes de retraite et pour travailler ensemble à la recherche de solutions.

« Tous les intervenants doivent collaborer pour assurer à un plus grand nombre de Canadiens une retraite adéquate et sûre », conclut-il.