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Le SCFP demande au ministre des Finances Jim Flaherty d’empêcher Air Canada de donner ses créneaux d’atterrissage en garantie à un groupe de prêteurs privés.

  • Envoyez un courriel au ministre Flaherty

     

    Les créneaux d’atterrissage – dont certains à l’aéroport Heathrow à Londres – sont le joyau de la compagnie aérienne, selon Katherine Thompson, présidente de la composante d’Air Canada du SCFP. « Une fois vendus, ils ne peuvent plus être rachetés. »

    Selon le rapport Reuters, Air Canada demande un prêt de 600 millions de dollars à un groupe de financiers privés et au gouvernement fédéral. Pour garantir cet emprunt, la société veut utiliser les créneaux d’atterrissage.

    Mais Mme Thompson soutient que le gouvernement doit fournir l’ensemble du prêt. Ainsi, le Canada contrôlera toujours les créneaux si le transporteur aérien fait faillite ou demande la protection de la loi sur les faillites.

    Le syndicat propose aussi de garantir uniquement la portion du prêt assumé par le gouvernement en utilisant les créneaux d’atterrissage.

    « Sans ces créneaux, le Canada ne sera plus en mesure de soutenir un transporteur international », conclut Katherine Thompson.