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Ottawa, ON – Aujourd’hui, le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) a demandé aux leaders politiques du Canada d’inclure la protection des soins sans but lucratif dans leur programme de soutien aux familles.

« Notre système de soins de santé est menacé par une privatisation rampante, rendue possible par les agissements de certains gouvernements provinciaux et par le laissez-faire du gouvernement fédéral, affirme Paul Moist, président national du SCFP. En outre, le gouvernement fédéral ferme les yeux sur les dangers que font courir au système de santé canadien les règles relatives à l’investissement prévues dans l’ALÉNA. Aujourd’hui, ces dangers se matérialisent par une poursuite intentée récemment par un investisseur américain. »

Le gouvernement, tant libéral que conservateur, a toujours soutenu que le système d’assurance-maladie du Canada est protégé contre la privatisation à l’américaine dans l’Accord de libre-échange nord-américain. Mais l’homme d’affaires arizonien Melvin J. Howard s’apprête à vérifier les limites de cette protection.

M. Howard a déposé des documents juridiques qui pourraient mener à un arbitrage contre le gouvernement canadien en vertu de dispositions de l’ALÉNA permettant aux investisseurs étrangers de poursuivre le gouvernement pour perte d’investissements.

M. Howard et ses bailleurs de fonds affirment avoir perdu 4 millions de dollars en frais, en plus de 150 millions de dollars en profits perdus après une tentative ratée pour investir dans le système de santé de la C.-B., un système qui est de plus en plus ouvert à l’investissement étranger et à la privatisation.

« Pour tous ceux qui croyaient que la santé était protégée contre l’ALÉNA, cette poursuite est un réveil brutal, croit Paul Moist. Cet automne, nous devons élire un gouvernement qui sera prêt à protéger notre système public de soins de santé au lieu de se cacher la tête dans le sable pendant que la privatisation mine notre assurance-maladie. La protection de notre système de santé doit faire partie du programme de soutien aux familles de nos leaders politiques. »

« Cette menace montre aussi les graves dangers des projets de privatisation auxquels la Colombie-Britannique et d’autres provinces ont ouvert la porte en santé, explique l’avocat commercial Stephen Shrybman. L’ALÉNA risque de transformer ce modeste débit en torrent s’il n’est pas immédiatement endigué. »

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Pour de plus amples renseignements :
Paul Moist, président national du SCFP – 613-558-2873
Allison Gifford, communications du SCFP – 613-484-2571