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La Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), dont est membre le SCFP-Québec, et la Confédération des syndicats nationaux (CSN) unissent leurs forces pour protéger le système public de santé. Par une grande campagne publicitaire qui lance l’année 2008 avec le slogan « Le privé en santé, un cadeau empoisonné », les deux grandes centrales entendent contrer les assauts des partisans de la commercialisation et de la privatisation. Diffusé sur des panneaux publicitaires de grands axes routiers, le message invite la population à signer une pétition sur Internet.

« Les directions de la santé publique le disent, les chercheurs en administration de la santé le disent, l’OCDE l’écrit et même certains employeurs commencent à le réaliser : un système de santé public, accessible et universel constitue un atout dans notre société. Le privé, tout en coûtant plus cher et en étant moins performant, est synonyme d’exclusion et de discrimination », ont affirmé Claudette Carbonneau, présidente de la CSN, et Michel Arsenault, président de la FTQ.

« Allons-nous devoir passer à travers l’expérience désastreuse de nos voisins du sud, qui veulent d’ailleurs avoir accès à un système universel, pour que nos gouvernants comprennent le bon sens et cessent d’être guidés par des prémisses idéologiques qui ne reposent sur rien sinon sur le profit? »

« Les solutions aux problèmes de notre système de santé sont là, sous nos yeux, dans le système public. Il suffit d’avoir le cran de les mettre de l’avant. L’enjeu est trop important pour qu’on laisse la patinoire à quelques marchands d’illusions dont la seule motivation est de faire le commerce de la santé», ont conclu Claudette Carbonneau et Michel Arsenault.

Les deux centrales, qui comptent plus de 750 000 membres au Québec, vont répondre coup pour coup aux arguments démagogiques avancés par les partisans du privé, particulièrement en février 2008 à la sortie du rapport Castonguay, commandé par le gouvernement de Jean Charest.