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En Nouvelle-Écosse, le ministre de la santé fait mine de vouloir ménager la chèvre et le chou, mais ne parvient pas à cacher son faible pour le secteur privé.

D’une part, Chris d’Entremont promet de présenter un projet de loi pour protéger les soins de santé publics. D’autre part, il planifie de consulter la population à propos de la privatisation des services de santé.

Son dernier discours à la chambre de commerce de Halifax donne un aperçu de son « livre blanc » sur les soins de santé privés. « L’opportunité de travailler avec l’entreprise privée pourrait peut-être se présenter » a-t-il déclaré, ajoutant, sans toutefois préciser ses propos, qu’il s’adressait aux services ayant un « instinct pour l’initiative privée ».

Le SCFP de Nouvelle-Écosse a réagi aussitôt en déclarant que l’impasse actuelle des négos pour 5600 travailleurs hospitaliers sur le point de faire grève, n’est peut-être pas finalement le fruit du hasard.

« Les gens de Nouvelle-Écosse ne sont pas dupes. Ils savent bien que les cliniques privées épuiseront les ressources du service public et réduiront finalement l’accès aux soins », déclare Danny Cavanagh, président du SCFP de la Nouvelle-Écosse. Il condamne les menaces à peine voilées du ministre qu’il invite à négocier au lieu de privatiser.