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Le gouvernement de l’Alberta continue de favoriser la privatisation des soins de santé, mais les membres d’une section locale du SCFP se mobilisent contre ces projets, dont le dernier en lice, un nouvel hôpital de 400 lits, est prévu dans le quartier sud-est de Calgary. Au moins trois consortiums de multinationales veulent obtenir le contrat de construction, de propriété et d’exploitation de l’hôpital, dont le Health Care Infrastructure Company of Canada, qui a raflé le contrat de deux hôpitaux 3P en Ontario. Le conglomérat Ferrovial-Agroman, basé à Madrid et spécialisé dans les hôpitaux, les autoroutes, les chemins de fer et les usines de traitements des eaux usées privés, a aussi présenté une soumission pour l’hôpital de Calgary. Si tout se déroule selon les plans de la province (et des privatiseurs), la soumission gagnante sera annoncée à la fin de 2004, et la construction devrait être terminée en 2008. Mais rien n’est joué d’avance – le SCFP-Alberta a déjà remporté des batailles dans le secteur des services de santé publics et il a bien l’intention de gagner celle-là aussi. Entre-temps, la Régie sanitaire de Peace County à Grande Prairie espère aussi négocier des ententes 3P. Le conseil d’administration est très ambitieux : il souhaite construire un nouvel hôpital à Beaverlodge, et remplacer l’ancien hôpital de High Prairie par un hôpital au collège High Prairie, grâce à l’argent du secteur privé, bien sûr. Le gouvernement conservateur de Ralph Klein s’est empressé de faire parvenir toute la documentation nécessaire au conseil, qui n’a plus qu’à attendre les soumissionnaires. Le gouvernement de l’Alberta, qui a exigé que les conseils scolaires envisagent aussi le recours aux 3P, est particulièrement satisfait des progrès réalisés par le Conseil de l’éducation de Calgary (CBE). En décembre, le CBE a lancé un appel de « déclaration d’intérêt » auprès des entrepreneurs privés intéressés à reconstruire plusieurs écoles. Un porte-parole d’Infrastructure Alberta a loué le CBE, disant que le conseil avait « joué un rôle de leadership dans la recherche de nouvelles solutions de financement ». Malgré un énorme surplus budgétaire et un trésor public sans fond grâce à l’industrie pétrolière en pleine croissance, le gouvernement Klein affirme qu’il ne peut pas se permettre d’utiliser des fonds publics pour reconstruire les écoles.