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Le gouvernement libéral de Gordon Campbell poursuit sa course à la privatisation et aucun secteur de la province nest à labri. Même sil avait promis, aux dernières élections, de garder BC Rail public, M. Campbell a décidé de vendre le lien de transport le plus vital de la province avec le CN. Même lancien premier ministre Bill Vander Zalm, qui a dirigé le dernier gouvernement du crédit social, sest opposé à cette vente en disant que BC Rail est un service public important et rentable qui doit appartenir à toute la population de la Colombie-Britannique et non à quelques amis de Gordon Campbell.

M. Campbell est aussi bien décidé à privatiser le nouveau train à grande vitesse reliant Vancouver à laéroport de Richmond (RAV). Des centaines de millions de dollars du trésor public seront consacrés à ce projet, qui appartiendra pourtant au secteur privé. Et maintenant, Gordon Campbell réécrit la loi pour que le gouvernement de la Colombie-Britannique adopte à toute vitesse des projets dinfrastructure comme le RAV afin de contourner les mécanismes dexamen prévus. À six ans des Olympiques de 2010, les membres du SCFP surveilleront de près ceux à qui profiteront ces jeux.

Jusquà maintenant, ce sont les travailleuses et les travailleurs de la santé qui ont subi les attaques les plus sauvages depuis le début du règne de terreur de Gordon Campbell. En effet, les services de santé sont vendus au plus offrant, et les membres du SEH-SCFP se sont fait couper lherbe sous le pied par des ententes minables conclues entre des consortiums de multinationales et lIWA. Mais il y a aussi de bonnes nouvelles : le Conseil du travail de la Colombie-Britannique a jugé dernièrement que la Régie sanitaire de la province avait violé le Code du travail en refusant de rencontrer le SEH pour discuter de solutions de rechange à la privatisation. Larbitre a soutenu que même si la Régie avait signé des ententes avec une multinationale, le SEH avait toujours le droit de rouvrir les conventions collectives et dy apporter des changements.

Même dans les petites collectivités, les membres du SCFP de la Colombie-Britannique doivent lutter contre des projets de privatisation. En effet, les électrices et électeurs de Kamloops ont voté, dans le cadre dun référendum tenu dernièrement, en faveur dun complexe récréo-sportif public-privé, en dépit des objections soulevées par le conseil du travail de la région de Kamloops. Maintenant, les membres du SCFP luttent pour avoir le droit de représenter les gens qui travailleront au complexe de 37,5 millions de dollars.