Les transports en commun améliorent la qualité de vie des personnes qui vivent et travaillent dans nos communautés. Mais au lieu de construire de nouveaux réseaux de transport en commun sur la base d’une planification publique transparente, les gouvernements et les entreprises se tournent vers la privatisation par le biais de partenariats public-privé (PPP).
Lorsque les transports en commun sont planifiés et exploités à des fins lucratives, ils ne répondent pas aux besoins des communautés et leur gestion manque de transparence. Et c’est le public qui en paie le prix.
Ce document d’information explique les échecs de la privatisation dans le cadre de projets de transport en commun et nous rappelle les problèmes fondamentaux de tout PPP.
Les réseaux de transport en commun en PPP permettent aux entreprises de générer des profits, tandis que le public se retrouve coincé avec des services peu fiables, coûteux et parfois même dangereux.
De récents projets de transport en commun réalisés en PPP, comme le train léger d’Eglinton Crosstown à Toronto, le train léger d’Ottawa et le Réseau express métropolitain (REM) à Montréal, ont été considérablement retardés, ont dépassé leur budget et ne parviennent pas à répondre aux besoins de la population. Même les partisans admettent que les PPP font face à un problème de perception publique.
Les échecs de ces PPP surviennent dans un contexte où il est essentiel de développer nos réseaux de transport en commun. Alors que la crise climatique s’intensifie, les transports en commun électriques permettront de réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribueront à la préservation de l’environnement.
Les transports en commun facilitent l’accès au travail, aux écoles et aux services publics essentiels, en particulier pour les membres des groupes d’équité, tels que les personnes en région éloignée, à faible revenu, autochtones, noires, racisées, âgées ou en situation de handicap.
La solution consiste à mettre en place des réseaux de transport en commun dont la planification, le financement et l’exploitation sont assurés par le secteur public, et non par le biais de PPP opaques et onéreux.