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Voilà le message que le SCFP-Alberta a livré haut et fort au premier ministre Ralph Klein alors qu’il se préparait à créer des hôpitaux privés dans la province.

Pris par surprise au début de la nouvelle année par les annonces télévisées du SCFP, le premier ministre a été confronté à un désastre après l’autre alors que le SCFP et ses alliés ont mobilisé la population albertaine contre les projets de soins de santé à deux vitesses de Ralph Klein. Au moyen de cartes postales, d’annonces radiophoniques et d’annonces dans les journaux, de manifestations et surtout en parlant à leurs voisins, les membres du SCFP ont maintenu la pression sur Ralph Klein.

Sur le front national, nous avons été tout aussi actifs. En commençant par la conférence des premiers ministres à Québec, suivie d’une tournée nationale en ambulance, d’une réponse cinglante au budget fédéral, de la publication de deux avis juridiques d’importance et d’un lobbying tenace auprès des principaux représentants fédéraux et provinciaux, le SCFP a fait les manchettes comme le défenseur de l’assurance-maladie.

« À moins d’agir rapidement, les libéraux de Jean Chrétien pourraient très bien être connus, dans l’histoire, comme le parti qui a tué l’assurance-maladie, de dire la présidente nationale Judy Darcy. Nous avons besoin de plus d’argent pour les soins de santé, maintenant, ainsi que des actions décisives pour maintenir la Loi canadienne sur la santé. »

Las du jeu dangereux que jouent les représentants fédéraux et provinciaux, le SCFP continue de mobiliser les gens dans tout le Canada, et demande un effort national concerté pour renforcer l’assurance-maladie en accroissant le financement, en renversant la privatisation, en créant un programme de soins à domicile et d’assurance-médicaments, en améliorant les soins primaires et en exemptant la santé des accords commerciaux.