Les Canadiens ont besoin d’un plan fédéral pour protéger les infrastructures publiques. Ils ne veulent pas d’une vente de feu qui ferait augmenter les frais et les péages, comme le gouvernement libéral souhaite faire avec la Banque de l’infrastructure du Canada. Le mardi 16 mai 2017, le SCFP a présenté aux députés qui siègent sur deux comités de la Chambre des communes sa proposition quant à la création d’une banque de l’infrastructure publique.
La recherchiste Sarah Ryan a fait une présentation devant le Comité des communautés, de l’infrastructure et des transports de la Chambre des communes, alors que l’économiste Toby Sanger a fait de même devant le Comité des finances de la Chambre des communes.
Les recommandations du SCFP sont claires. Le Canada n’a pas besoin d’une « banque de la privatisation » conçue par des entreprises privées pour répondre aux besoins des investisseurs privés. Le gouvernement devrait plutôt :
- établir une banque de l’infrastructure publique afin de tirer profit du financement à faible coût disponible au gouvernement fédéral, comme les libéraux l’avaient promis lors de la dernière élection fédérale.
- assurer une plus grande reddition de comptes et une surveillance de la banque et de ses projets par des vérificateurs généraux et des fonctionnaires, ainsi que la divulgation publique de tous les contrats commerciaux, des évaluations de l’optimisation des ressources et des contrats.
- se protéger contre les priorités dictées par les compagnies privées, notamment par le biais de soumissions non sollicitées, en établissant un processus de planification des infrastructures publiques transparent et objectif fondé sur des données probantes.
Le Canada a besoin d’un plan qui établit les priorités nationales en matière d’infrastructures publiques. Une Banque de l’infrastructure du Canada fondée sur le profit ne servira pas l’intérêt public.
Pour plus de renseignements, consultez le https://scfp.ca/arretons-la-banque-de-privatisation-des-liberaux