CUPE speaks at press conference in OttawaDes représentants du SCFP se sont rendus sur la colline du Parlement aujourd’hui pour faire comprendre aux députés que la violence que subissent les travailleurs de la santé doit cesser. Le président national du SCFP, Mark Hancock, et Tanya Williams, membre du SCFP 1556, se sont joints au député néo-démocrate Don Davies qui présentait en conférence de presse son projet de loi visant à lutter contre la violence à l’encontre des travailleurs de la santé.

« Les gouvernements et les employeurs du Canada ont privé les milieux de travail du secteur de la santé du financement et des ressources dont ils ont besoin pour assurer la sécurité des travailleurs. Trop de personnes sont obligées de travailler seules ou en équipe réduite. Par conséquent, les patients n’obtiennent pas le niveau de service auquel ils ont droit et les incidents violents se multiplient. Enfin, cette problématique reçoit l’attention qu’elle mérite désespérément », a lancé Mark Hancock.

Le projet de loi C-434 du député Davies s’attaque au problème croissant de la violence à l’encontre des travailleurs de la santé. Le nombre et l’intensité des attaques augmentent à un rythme alarmant. « Ce problème est omniprésent et en augmentation dans le système de santé canadien. Les travailleurs de la santé prennent soin de nous dans les moments où nous sommes les plus vulnérables. En retour, nous avons la responsabilité de prendre soin d’eux », a déclaré Don Davies.

Tanya Williams, une assistante en physiothérapie au University Health Network de Toronto, a raconté son expérience bouleversante de violence au travail. Selon elle, il est temps d’agir. « Des gens comme moi sont quotidiennement victimes de violence au travail. Nous aimons ce que nous faisons. Nous aimons aider nos patients dans leurs moments les plus vulnérables. Mais il faut changer la culture pour faire en sorte que la violence contre les travailleurs de la santé devienne inacceptable », a-t-elle affirmé.