Ça se fête!Le premier ministre Brad Wall et son gouvernement ont fait une chose rare : ils ont admis qu’ils avaient commis une erreur. Après que les membres du SCFP de toute la province de la Saskatchewan ont uni leurs efforts à ceux d’autres groupes communautaires en luttant pendant le dernier mois contre les réductions budgétaires des bibliothèques, Brad Wall a finalement renoncé à son projet et rétabli le financement des bibliothèques dans toute la province. Les 4,8 millions de dollars qui ont été éliminés dans le budget du mois dernier vont être rétablis immédiatement.

« C’est une victoire pour les milliers de personnes partout dans la province de la Saskatchewan qui ont défendu nos bibliothèques », a déclaré Tom Graham, président du SCFP‑Saskatchewan. « Nous sommes heureux que le gouvernement provincial ait reconnu l’erreur qu’il avait commise en éliminant les services de bibliothèque. Il doit maintenant régler les nombreuses autres réductions budgétaires qu’il avait appliquées, et traiter avec les employés de bibliothèque qui ont déjà reçu leur avis de mise à pied par suite de ces réductions malavisées. »

Cette annulation sans précédent du gouvernement Wall fait suite à un puissant mouvement d’opposition de la communauté. Il y a à peine quelques semaines, le SCFP a participé à l’organisation du plus important jour de moyens de pression dans l’histoire récente de la Saskatchewan, avec la participation de près de 6 000 personnes à une séance de « read-in » dans plus de 70 collectivités avec le slogan de « Save SK Libraries » (Sauvons les bibliothèques de la Saskatchewan).

Des centaines de membres du SCFP et de la communauté ont écrit des lettres à leur député ou l’ont appelé ou rencontré. Des pétitions ont été signées par des milliers de personnes, et tous les journaux et stations de radio ont été inondés de commentaires concernant les bibliothèques. Cette victoire démontre que la pression publique fonctionne !

Le SCFP espère que le gouvernement poursuivra son revirement soudain en annulant ses autres erreurs nuisibles, comme les réductions budgétaires dans les municipalités, dans les soins de santé, et sa proposition de rétrogression de 3,5 % du salaire des travailleurs.