Le président du SCFP-Terre-Neuve-et-Labrador, Wayne Lucas, a demandé aujourd’hui au gouvernement Ball de réexaminer l’utilisation d’un partenariat public-privé (PPP) pour financer la construction d’un foyer de soins de longue durée à Corner Brook.

« Nous sommes heureux d’apprendre que le gouvernement provincial répond aux besoins des résidents de Corner Brook. Cependant, nous mettons en garde le gouvernement contre les dangers de l’utilisation d’un PPP pour financer cet établissement, a déclaré Wayne Lucas.  Il s’agit d’un modèle de financement qui s’est révélé inefficace et qui coûtera aux contribuables des millions de dollars de plus que prévu. »

« C’est comme utiliser une carte de crédit pour payer le projet, a dit Lucas. Abordons plutôt ce projet de la bonne façon. Gardons le financement, la propriété et la gestion du foyer de soins de longue durée dans le secteur public. »

« J’ai entendu le premier ministre Ball utiliser le mot « loué », et cela donne un frisson dans le dos des contribuables de toute la Nouvelle-Écosse! Ils viennent de découvrir la mauvaise décision prise par leur gouvernement libéral en construisant des écoles à l’aide d’un soi-disant partenariat public-privé. Maintenant ils rachètent les baux des écoles dont ils auraient dû être propriétaires dès le début », a dit Lucas. 

« Encore une fois, les gouvernements provinciaux doivent reconnaître qu’ils ont eu tort d’utiliser des partenariats public-privé pour construire des établissements de santé qui ont coûté aux contribuables des milliards de dollars de plus que ce qu’auraient coûté des hôpitaux construits et gérés par le secteur public.

« Les vérificateurs, les chercheurs et les journalistes de tout le Canada continuent de démontrer les échecs des projets en PPP et le gaspillage de l’argent des contribuables, mais ici, à Terre-Neuve-et-Labrador, nous sommes sur le point d’entreprendre un autre échec prévisible, a dit Lucas. Investissons l’argent des soins de santé dans notre système de santé publique, pas dans les dépassements de coûts de construction ni dans les poches des entreprises privées, qui ne sont peut-être même pas de notre province. »