Philippe Gagnon | Service des communications du SCFP
« Les gouvernements conservateurs et libéraux répètent, depuis trop longtemps, qu’on doit se contenter de moins. Il est temps de mettre fin aux politiques qui n’aident que les riches et les gens qui entretiennent de bonnes relations. Comment? En votant pour des mesures qui profiteront aux travailleurs, à leurs proches et à leurs communautés. »
« Pendant la campagne électorale, le SCFP et ses alliés du mouvement syndical réclameront donc des améliorations sur quatre fronts : les garderies, les retraites, la santé et l’emploi. En 2015, nous pouvons élire un gouvernement qui fera les changements qui comptent aux yeux des travailleurs », a déclaré le président national du SCFP, Paul Moist.
Garderies
Partout au pays, les parents travaillent fort et font des sacrifices pour assurer à leurs enfants un bon départ dans la vie. Malheureusement, le coût des places en garderie fait exploser le budget de bien des familles. De plus, ce sont souvent les femmes qui en paient le prix, s’absentant du travail ou, pire, acceptant un poste inférieur parce qu’elles ne trouvent pas de place fiable en garderie. Nous avons besoin de places fiables. Il est temps de mettre sur pied un réseau national de garderies.
Retraites
Santé
Après 25 ans de négligence fédérale, le système de santé public tombe en ruine. Cinq milliards de Canadiens n’ont pas de médecin de famille et la population vieillit. Il faut agir tout de suite. Pour assurer à tous les soins de qualité dont ils ont besoin, il faut annuler les compressions budgétaires de 36 milliards de dollars des Conservateurs. Il est également temps de se doter d’un régime national d’assurance-médicaments. Il faut aussi procéder à des investissements ciblés dans les soins palliatifs, les soins à domicile et la santé mentale pour offrir au personnel soignant le soutien dont il a besoin et, aux aînés, des soins abordables de qualité dans le confort de leur foyer.
Emploi
« Alors que l’écart salarial se creuse, que les services publics s’amenuisent, que les perspectives d’emploi de nos jeunes s’assombrissent, les travailleurs ont besoin d’un véhicule politique fort, d’un parti qui a le sort des travailleurs à cœur. Avec Thomas Mulcair et le NPD, nous pouvons voter pour le vrai changement et l’obtenir », a conclu Paul Moist.