Le Budget fédéral alternatif contient un important conseil pour le ministre fédéral des Finances, Bill Morneau : il faut s’attaquer dès maintenant aux changements climatiques, aux inégalités croissantes et au sous-financement chronique des services publics.
Dans quelques semaines, le ministre Morneau présentera sa mise à jour économique de l’automne, un document qui mettra la table en vue du dépôt du budget préélectoral du gouvernement fédéral le printemps prochain. Les gens d’affaires exercent des pressions pour que les libéraux diminuent l’impôt des entreprises et réduisent la réglementation en matière d’environnement et de santé publique, comme l’a fait l’administration Trump.
Le Budget fédéral alternatif propose une autre option : dynamiser l’économie en investissant dans les gens. Ce plan entièrement chiffré évite volontairement d’emprunter la voie destructrice de la réduction des impôts et des services publics qu’ils financent.
Ce budget produit par le Centre canadien de politiques alternatives montre que le Canada a les moyens d’abolir les frais de scolarité et de se doter de nouveaux programmes sociaux comme un régime national d’assurance-médicaments et un réseau public de garderies pour tous.
Le plan du Budget fédéral alternatif prévoit notamment :
- l’atteinte de l’égalité entre les femmes et les hommes en matière d’emploi.
- la réduction du taux de pauvreté, particulièrement chez les enfants et les aînés.
- un investissement dans les infrastructures des Premières Nations.
- un soutien aux travailleurs et aux communautés lors la transition du Canada vers une économie propre, sans combustibles fossiles.
- la création d’une banque publique pour remplacer la Banque de l’infrastructure du Canada qui favorise la privatisation.
Ces mesures progressistes permettraient à près d’un million de personnes de sortir de la pauvreté. Elles feraient baisser le taux de pauvreté chez les aînés de 40 pour cent. Enfin, elles créeraient plus de 500 000 bons emplois pour ramener le taux de chômage à cinq pour cent.
Le SCFP compte parmi les nombreux syndicats, groupes progressistes et chercheurs qui contribuent au Budget fédéral alternatif.