« Le budget de Danielle Smith prétend aider les familles, mais chaque sou offert sera retiré le lendemain des prochaines élections », estime le président du SCFP-Alberta, Rory Gill.
« Le soutien aux grandes entreprises se poursuit, mais le soutien aux factures de gaz et d’électricité et les autres mesures d’abordabilité prendront fin le 1er juin, soit le jour où Danielle Smith n’aura plus besoin du soutien des électrices et des électeurs. »
M. Gill croit qu’il faut augmenter le financement du système de santé pour compenser les coupes des années précédentes : « Or, le montant qu’offre Mme Smith ne couvre même pas l’inflation et la croissance démographique. Cela se traduira par moins de soins et plus de chaos. »
« Retrancher 100 millions de dollars du programme de lutte contre les drogues, c’est le même genre de cruauté dont Danielle Smith a fait preuve lorsqu’elle a blâmé les victimes du cancer pour leur diagnostic. Madame la première ministre, comment est-on censé récupérer quand on n’arrive pas à payer ses factures ? »
Rory Gill est particulièrement contrarié que le budget offre peu pour l’éducation, soit 1,6 milliard de dollars de moins que ce qui serait requis pour maintenir les services.
« En Alberta, le personnel de l’éducation n’a pas vu d’augmentation de salaire depuis huit ans, rappelle-t-il. Comment voulez-vous que les enfants apprennent quand le personnel déserte le secteur en raison des salaires de misère ? L’aide-enseignante moyenne en Alberta gagne moins de 28 000 dollars par année. »
M. Gill souligne que Danielle Smith a accordé plus de fonds à la construction d’écoles privées et à charte qu’à la construction d’écoles publiques, catholiques et francophones combinées.
Si c’est ce que Mme Smith a de mieux à offrir, il est plus clair que jamais que nous devons montrer la porte à l’UCP et installer Rachel Notley dans le bureau de la première ministre. Nous avons besoin d’une première ministre à l’ écoute des véritables préoccupations de la population.