Mark Hancock | Président national

Dans quelques semaines, les Canadiens se rendront aux urnes pour élire le prochain gouvernement du Canada.

C’est une période stimulante, d’optimisme et, pour plusieurs, d’anxiété.

Andrew Scheer fait peur. Depuis qu’il est chef du Parti conservateur, il prend systématiquement le parti des grandes entreprises, au détriment des travailleurs. Nous avons déjà Doug Ford, Jason Kenney et toute une série de nouveaux gouvernements provinciaux de droite. Le Canada ne peut pas se permettre un autre gouvernement conservateur.

Justin Trudeau, lui, doit payer pour ses promesses brisées. En 2015, les Canadiens ont élu le Parti libéral sur la base de ses promesses de réformer le mode de scrutin, d’adopter des cibles plus ambitieuses contre les changements climatiques et de poser des gestes concrets pour favoriser la réconciliation avec les Autochtones. Justin Trudeau a brisé chacune de ces promesses et bien d’autres. Il ne mérite pas un second mandat.

S’il faut choisir entre l’équipe bleue et l’équipe rouge, l’avenir s’annonce sombre. Heureusement, ce que propose le NPD est enthousiasmant. Et, contrairement aux libéraux, ce parti tient ses promesses.

En Colombie-Britannique d’où je viens, le gouvernement néo-démocrate fait d’énormes progrès pour renforcer les droits des travailleurs, créer des logements et des services de garde abordables, et promouvoir la réconciliation avec les Autochtones.

Au niveau fédéral, c’est le NPD de Jagmeet Singh qui a le meilleur programme électoral pour aider les travailleurs.

Le programme du NPD prévoit notamment la bonification de l’assurance santé afin d’inclure les médicaments sur ordonnance, les soins dentaires, le traitement de la toxicomanie et les soins de santé mentale.

De plus, le NPD est vraiment déterminé à lutter contre les changements climatiques, tout en offrant aux travailleurs une transition juste vers l’économie de l’avenir. Le NPD veut également construire 500 000 logements abordables, éliminer les échappatoires fiscales des entreprises et paver la voie à une véritable réconciliation avec les Autochtones.

Je sais que l’avenir dont nous rêvons est à portée de main. Mais pour qu’il devienne réalité, il faut aller voter. Le jour du scrutin, votons pour le changement et le progrès. J’encourage donc vivement tous les membres du SCFP à voter pour leur candidat néo-démocrate le 21 octobre prochain.