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Des centaines de personnes se sont rassemblées au Riverfront Festival Plaza aujourd’hui pour exiger que tous les partis mettent fin à la pauvreté croissante qui sévit en Ontario.

Organisé par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) de l’Ontario, la Coalition ontarienne contre la pauvreté (OCAP) et les partenaires de la campagne « Raise the Rates » (Haussez les taux d’aide sociale), le rassemblement visait à obliger tous les partis à s’engager à ramener les taux d’aide sociale à leur niveau d’avant les compressions imposées par le gouvernement de Mike Harris dans les années 1990.

« Aujourd’hui, les prestataires de l’aide sociale doivent se débrouiller avec 55 % de moins qu’il y a deux décennies, a déclaré Lisa Schofield d’OCAP.  Il est temps de cesser de s’en prendre aux pauvres et de bâtir un Ontario pour tous.  On pourrait commencer par restaurer les taux d’aide sociale et ramener les programmes essentiels abolis par les libéraux en 2012, comme la Prestation pour l’établissement d’un nouveau domicile et le maintien dans la collectivité, et empêcher la fusion d’Ontario au travail et du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées. »

Les militants syndicaux et antipauvreté locaux ont été rejoints par des centaines de membres du SCFP venus de tous les coins de la province pour assister à leur congrès annuel, qui se termine samedi.

« Le même parti qui a sabré les taux d’aide sociale à des niveaux criminellement faibles sous le régime de Mike Harris est maintenant dirigé par l’un de ses anciens ministres, Tim Hudak, qui intensifie les attaques contre les personnes les plus vulnérables de la société, a affirmé Fred Hahn, président du SCFP-Ontario.  Le gouvernement doit être élu pour aider ces gens, pas pour leur nuire, et ce sont eux que Tim Hudak blâme. »

M. Hahn a ajouté que l’élimination de 100 000 emplois du secteur public proposée par Tim Hudak fera perdre leur gagne-pain à près de 4 000 personnes dans la région de Windsor et fera grimper le taux de chômage à près de 11 %.  La réduction des programmes et le gel du financement affament déjà les services publics et des dizaines de milliers d’Ontariens vulnérables se retrouvent sans le soutien dont ils besoin. En Ontario, les listes d’attente sont interminables pour les lits de soins de longue durée, les services de garde à l’enfance et les services aux personnes ayant une déficience de développement. Pour ceux qui arrivent à peine à joindre les deux bouts, ces compressions dans les services publics aggraveront une situation déjà très difficile.

« Il est temps de dire ‘assez!’, selon Patrick Hannon, cofondateur de Making Waves. Nous devons les écouter, beaucoup de gens travaillent dans des communautés touchées par ces compressions.  Mais ce n’est plus assez.  Ce n’est plus assez de fournir des services.  Nous devons aider les gens à hausser le ton et à agir pour apporter des changements qui profiteront à tous. Il est temps de revendiquer le respect et la dignité qu’ont déjà connus les Canadiens et dont les générations futures auront besoin pour survivre. »

Le SCFP est le syndicat des communautés de l’Ontario.  Ses membres fournissent des services publics de qualité sur lesquels nous comptons chaque jour dans toutes les régions de la province. Les membres du SCFP-Ontario sont fiers de travailler dans les services sociaux, la santé, les municipalités, les conseils scolaires, les universités et le transport aérien.