Hands clasped in a buildingLe personnel de soutien scolaire de la Nouvelle-Écosse a annoncé la publication imminente d’un nouveau rapport sur les enjeux liés à la violence dans les écoles publiques, ainsi que le lancement d’une campagne, dans le but de lutter contre la violence au travail et d’assurer la sécurité du personnel et des élèves.

« On entamera bientôt une nouvelle année scolaire, et l’on voulait montrer à la population de la Nouvelle-Écosse les réalités auxquelles on doit faire face chaque jour dans notre milieu de travail et les écoles publiques », a déclaré Nelson Scott, président du Conseil des syndicats des Commissions scolaires de la Nouvelle-Écosse. « On veut partager nos connaissances avec les parents des enfants que l’on côtoie et les communautés que l’on sert chaque jour. »

Le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) représente 5 000 membres du personnel de soutien scolaire de la Nouvelle-Écosse. Ces travailleuses et travailleurs déploient des efforts pour faire part de leurs préoccupations et transmettre des données sur la violence dans les écoles au bureau du ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance depuis 2022.

La vérificatrice générale de la Nouvelle-Écosse, Kim Adair, a publié un rapport en juin dernier. Intitulé « Preventing and Addressing Violence in Nova Scotia Public Schools », ce rapport confirme les résultats des recherches que le SCFP a tenté de communiquer au bureau du ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance.

Les rapports de la vérificatrice et du SCFP démontrent que le personnel de soutien scolaire gère la majorité des incidents violents et fait face à des obstacles pour les signaler, ce qui signifie que les taux réels d’incidents violents sont plus élevés que ce que montrent les données actuelles.

« Le gouvernement provincial aurait pu, et aurait dû, prendre des mesures il y a deux ans », a déclaré Nan McFadgen, présidente du SCFP-Nouvelle-Écosse. « Même si le ministère a choisi de ne pas engager des discussions avec le personnel de première ligne, ce problème frôle la catastrophe, voire pire. Maintenant, les travailleuses et travailleurs prennent les choses en main, en tendant la main à leurs communautés, aux parents et aux familles, pour leur dire : on doit travailler ensemble pour mettre fin à la violence dans nos écoles. »

Le personnel de soutien scolaire a lancé une pétition. Elle vise à soutenir les mesures prises par les travailleuses et travailleurs pour lutter contre la violence dans les écoles, tout en remédiant aux sérieux problèmes qui augmentent le risque d’incidents violents. Vous pouvez répondre à la pétition et lire les points saillants du rapport à la page suivante (en anglais seulement) : cupe.ca/safe-schools

« Pour le personnel de soutien scolaire, il s’agit d’un enjeu de sécurité au travail, mais on doit également assurer la santé et la sécurité des enfants, tout en offrant des services publics de qualité », a déclaré Nelson Scott. « La qualité de l’éducation que l’on est prêts à accepter en Nouvelle-Écosse est en jeu. »

Le rapport complet sera publié jeudi prochain, le 15 août.