Un article paru le 9 mai dernier sur le site Web de Radio-Canada, produit par l’équipe de l’émission Enquête, révélait que près de la moitié des localités du Québec n’avaient plus de schéma de couverture de risques à jour, ce qui les expose à de coûteuses poursuites et à des hausses significatives de leurs contrats d’assurance. Il faut savoir également que ces schémas sont utilisés pour prévoir les besoins en effectifs des services de sécurité incendie afin qu’ils puissent répondre adéquatement en cas de sinistre. Le Conseil provincial du secteur incendie SPQ-SCFP (CPSI) exprime sa profonde inquiétude face à ces faits rapportés par le journaliste.
L’organisation syndicale représentant plusieurs pompiers et pompières au Québec suit de près cette problématique majeure depuis plusieurs mois. Elle espère que cette enquête incitera le ministère de la Sécurité publique du Québec à revoir rapidement la réglementation et les procédures en matière de sécurité incendie.
« Depuis longtemps, notre organisation et nos partenaires du milieu de la sécurité incendie réclament que l’ensemble des citoyens et citoyennes du Québec puisse bénéficier de services de sécurité incendie performants pour faire face aux nombreux défis auxquels ils sont confrontés chaque jour », a affirmé Alain Caron, président par intérim du CPSI.
Les représentant(e)s du CPSI se préoccupent évidemment de la sécurité de leurs membres et souhaitent s’assurer qu’un nombre suffisant d’intervenants sont mobilisés pour répondre à tous types de sinistres qui pourraient affecter les bâtiments qu’ils doivent protéger. Ils espèrent également être en mesure d’évaluer les risques auxquels la population ainsi que les pompiers et pompières de partout au Québec pourraient être exposés en cas d’incident, une tâche impossible si les schémas de couverture de risques sont obsolètes.
Le Conseil provincial du secteur incendie SPQ-SCFP poursuivra ses représentations pour que la loi 14 soit respectée et assurera un suivi de la situation rapportée par Radio-Canada auprès du gouvernement et du ministère de la Sécurité publique.