Huit éducatrices de la petite enfance en lock-out ont été prises par surprise par la décision de leur employeur, la garderie Something Special, de fermer boutique sans fournir de raison ou de date de réouverture.
« Oui, ça nous a surpris, d’autant plus que l’annonce a été faite tout de suite après notre journée de négociation la plus productive jusqu’à présent », explique la présidente du SCFP 3625, Jen Oliver. « Cela dit, cette décision est en phase avec l’agressivité de l’employeur depuis le début des pourparlers. Cela témoigne d’un mépris total pour les parents et les enfants qui ne peuvent pas trouver d’autres services de garde pendant ce lock-out. »
Les parties se sont rencontrées vendredi après-midi pour leurs premières négociations depuis que Something Special a placé les huit femmes membres du SCFP 3625 en lock-out. L’employeur espère ainsi leur faire accepter l’élimination d’une banque de congés de maladie qui sert aux travailleuses en cas de blessure ou de maladie grave.
« Après que l’employeur eut répété la même proposition maintes et maintes fois, nous avions enfin l’impression de négocier. Nous nous étions engagés à revenir à la table dès que possible; nous étions donc optimistes. Pour être franches, nous ne savons pas ce qui motive cette fermeture. »
Malgré la fermeture annoncée, les travailleuses en lock-out poursuivront leur piquetage devant l’établissement de Something Special au 10 de la rue Chapman. « Cela ne change pas grand-chose pour nous. Nous resterons ici jusqu’à ce que nous parvenions à un accord équitable. Ce sont les parents et les enfants qui seront affectés négativement par cette décision. »
Les femmes du SCFP 3625 subissent ce lock-out depuis le vendredi 1er novembre.
Aidez nos membres du SCFP 3625 : dites à Something Special de mettre fin à ce lock-out et de s’atteler à la négociation d’un contrat de travail équitable !