Les négociations entre E-Comm 9-1-1 et les répartiteurs d’urgence de la Colombie-Britannique sont dans une impasse. La séance de médiation d’aujourd’hui a échoué. L’employeur refuse de régler les principales préoccupations liées aux faibles salaires, au coût de la vie, aux heures supplémentaires, au manque de pauses, aux mauvaises conditions de travail, à l’épuisement et à la réduction naturelle des effectifs, selon la section locale 873-02 du SCFP, qui représente les répartiteurs et les employés de soutien du 9-1-1 de la Colombie-Britannique.
« Il est devenu évident au cours de la négociation qu’E-Comm est désespérément sous-financé. Il est clair que cet organisme, qui fournit un service public si essentiel, n’a pas le financement ni les ressources nécessaires pour fournir ce service », a déclaré Matthieu Bordewick, président de l’unité locale 873-02 du SCFP.
« Le sous-financement chronique d’E-Comm a entraîné des périodes d’attente inacceptables pour les appels urgents et non urgents. Par conséquent, E-Comm est rarement capable d’atteindre ses objectifs en matière de délais de réponse aux appels et de répartition. »
Bordewick affirme que le syndicat et l’employeur vont maintenant se concentrer sur les niveaux de service essentiel. Le syndicat ne compte pas envisager le recours aux moyens de pression jusqu’à ce que ces niveaux soient établis par la Commission des relations de travail.
« Nous continuerons à fournir l’excellent service public nous avons toujours offert, mais nous mobiliserons nos membres en attirant leur attention sur le manque de financement de cet organisme et sur son effet sur la vie et la santé mentale de nos membres », a ajouté Bordewick.
« Les employés d’E-Comm ont un rôle à jouer pour aider cet employeur a surmonter les défis structurels d’E-Comm. Nous faisons partie de la solution, mais nos membres méritent aussi un contrat équitable. »