Le syndicat, qui représente près de 4 000 employés de cabine de WestJet et Encore, a exprimé un optimisme prudent par rapport à la vente de l’entreprise à Onex. Le président du SCFP 4070, Chris Rauenbusch, a toutefois émis certaines préoccupations quant à l’avenir du régime d’achat d’actions des employés.
« WestJet est une belle réussite entrepreneuriale canadienne : c’est l’histoire d’un petit transporteur régional qui est devenu l’une des grandes compagnies aériennes du monde, a souligné M. Rauenbusch. Nous espérons qu’Onex continuera de développer WestJet à son plein potentiel comme chef de file de l’industrie. »
« La bonne nouvelle, c’est qu’Onex entend conserver le siège social de WestJet à Calgary. Onex s’est engagé à ne supprimer aucun emploi et à étendre les activités de WestJet. Nous allons veiller à ce qu’ils respectent cette promesse. »
« Nous craignons que cette acquisition ne compromette l’avenir du régime d’achat d’actions des employés, qui est incertain à l’heure actuelle, a ajouté M. Rauenbusch. Comme ils n’ont pas de régime de retraite, plusieurs employés de cabine comptent sur leurs actions pour pouvoir vivre dans la dignité à la retraite. »
M. Rauenbusch a indiqué que le SCFP tentera de résoudre la question du régime d’achat d’actions des employés dans le cadre de la négociation d’une nouvelle convention collective, qui est en cours depuis avril.